Cosette, victor hugo
Victor Hugo peint le portrait de Cosette avec un pinceau balzacien.
Il peint Cosette habilement, avec une certaine dextérité. Tout d’abord ce portrait statique est soigneusement et clairement structuré : introduction (l.1 à 2), portrait physique (l.3 à 19), portrait moral (l. 20 à 34), conclusion (l.35). Le peintre est ici omniscient puisqu’il connait les habitudes de Cosette, sa manière d’agir (« La crainte était (…)ce qu’on pourrait appeler son habitude de corps », l.20 et 23, « la crainte ramenait ses coudes contre ses hanches, retirait ses talons sous ses jupes, lui faisait tenir le moins de place possible, ne lui laissait de souffle que le nécessaire », l.21à 23, « elle avait pris