Cosmétique: La contrebande,leader du marché . Elle génère près de 500 millions de DH par an . A part la société Azban, qui exporte près de 80% de sa production, très peu d'industriels nationaux se tournent vers l'export«Le marché marocain des cosmétiques est très peu protégé«, souligne dans son étude la Mission économique de l'ambassade de France au Maroc. Le vide juridique en matière d'importation des produits cosmétiques porte un grand préjudice au secteur. Il laisse ainsi la voie libre à la contrebande.Celle-ci est qualifiée par les rédacteurs de l'étude de «leader du marché« marocain, surtout lorsqu'il s'agit des produits de luxe. Ce sont près de 500 millions de DH par an qui en sont générés, soit 60% des quantités légalement déclarées, précise l'étude. Selon cette dernière, il s'agirait principalement des produits capillaires et des eaux de toilette et parfums avec respectivement 30% du total des ventes. Les 40% restants sont répartis entre les produits de maquillage, les crèmes de soins, les déodorants et autres produits. D'ailleurs, il suffit de faire un tour dans le célèbre marché de Derb Ghallef ou encore celui de Fnideq dans le nord pour le constater. Autre volet, celui des importations parallèles. L'étude parle de produits de fin de série, achetés en sous-main. Ces produits proviennent de pays comme la Turquie, l'Espagne, l'Allemagne ou encore l'Algérie. Ces importations le sont d'une manière officielle et s'acquittent des droits et taxes douanières. «Il s'agit souvent de produits de mauvaise qualité«. En juin 2002, le Comité technique de normalisation des produits d'hygiène, de nettoyage et désinfection a approuvé un projet de norme, relatif aux spécifications des produits cosmétiques et d'hygiène corporelle. L'élaboration du projet s'est effectuée sur la base de la directive européenne. Il convient de rappeler que les droits de douane à l'importation s'élèvent à 50% auxquels il faut ajouter une TVA de 20%. Ces droits à l'importation