Costume au 17e siècle
Dès 1680, le bas de jupe de dessous et le devant du corsage sont recouverts de passements, de broderies et de nœuds de ruban appelés galans. Le manteau, auparavant dit jupe de dessus ou robe, est relevé de chaque côté par des rubans. Le manteau se termine par une traîne dont la longueur à la cour est fonction du rang social. La jupe du dessous est en taffetas alors que le manteau est en étoffes damassées (tissu où sur l'endroit des motifs brillants apparaissent sur un fond mat et inversement sur l'envers du tissu) ou brochées (l'étoffe est tissé avec des fils de soie, d'or ou d'argent de façon à former des motifs en relief). Il y a d'abord une préférence pour les étoffes rayées et moirées et par la suite pour les ramages (décorations qui reproduisent des motifs de feuillages). Le costume de cour dispose de manches courtes d'où sortent les manches de la chemise ; les dentelles qui garnissent les manches sont parfois amovibles. À partir de 1672, on adopte les déshabillés pour l'été et l'hiver. Pour l'hiver, les femmes portent des mantelets et des manchons et les robes sont doublées de panne9.
Les coiffures prennent de la hauteur : quand elles dégagent les oreilles, il est question de coiffure à l'effrontée (car elle permet d'entendre les propos coquins) ; cette élévation de la chevelure mènera à la mode de la perruque7. La mouche est en vogue. Très souvent, les dames se bouclaient les