Cote & foot
Mais par sa volonté, le sujet se rapproche de Dieu car elle est, chez lui aussi, une faculté infinie. Comme Dieu, l'homme a une volonté infinie. Si l'homme n'est que matière, si son être se résume à son corps, comment le penser libre ? Le corps reste soumis aux contraintes qui s'exercent sur la matière : il est déterminé. Pour dire que l'homme est libre, il faut donc qu'il y ait en lui quelque chose d'absolument indépendant du corps, quelque chose d'inconditionné. Descartes nomme cette chose : « l'âme », « l'esprit », « la pensée ». Par ailleurs, l'être limité qu'est l'homme ne peut pas être à l'origine de cette liberté infinie. Il faut donc qu'il l'ait reçue d'un principe extérieur, lui-même infini. Descartes nomme ce principe « Dieu ». Bref, si je crois être libre, je pose à la fois l'âme et Dieu : c'est une position