Couach-doc
SON PARCOURS : “Je suis un ancien capitaine au long cours, arrivé chez Couach en août 2010, recruté par Fabrice Vial, alors propriétaire du chantier naval. Ce qui m’a séduit dans la mission proposée, c’était de pouvoir piloter, de A à Z, des projets.”
COUACH À SON ARRIVÉE : “Il a fallu rassurer les salariés,car Fabrice Vial a repris le chantier à la barre du tribunal de commerce de Bordeaux. La situation était compliquée économiquement. Nous avons rapidement cherché un partenaire financier qui puisse suppléer la réticence des banques à nous accorder leur caution financière. Cette caution permet de construire des bateaux dont les contrats sont signés, en attendant qu’ils soient payés par l’acheteur. Faute de caution,nous n’avons pas pu livrer de bateau pendant un an, malgré un carnet de commandes plein et 20 M€ de CA engagés. Notre chance, c’est qu’au final, nos clients, généralement des industriels, au fait de ce genre de problème, ont patienté.”
NEPTEAM, LE NOUVEL ACTIONNAIRE : “Après de longues discussions nous avons vu venir à nous le fonds de placement Nepteam, dirigé par un Bordelais, Christian Chevalier. Après l’assassinat en Corse de Fabrice Vial en août 2011, l’arrivée de cet investisseur a rassuré les salariés, nos clients et les institutionnels. Nepteam nous a donné les moyens de redevenir ambitieux.”
Des pertes attendues cette année,
COUACH AUJOURD’HUI : “C’est un groupe de 300 salariés, qui est présent principalement à Gujan-Mestras, avec 250 salariés, mais aussi à Saint-Mandrier dans le Var, dans une ex-base aéronavale acquise en 2006, quand Didier Cazeaux présidait Couach. Ce site accueille l’activité de réparation de yachts IMS. Pour le moment, il emploie 50 personnes. Nous y réalisons entre 8 et
9 M€ de CA avec un pourcentage à deux chiffres de résultat. Au niveau du groupe, cette année, nous allons annoncer un