Coue du monde 2010 football equipe de france
La crise qui a secoué l’équipe de France de football apparait comme une allégorie quasi parfaite de la société française. Une illustration de ce qui la mine et de ce qui l’attend. Le pays est au bord de l’implosion et seul un encadrement politique et médiatique extrêmement serré permet encore de préserver l’illusion de sa cohérence. L’équipe de France, en effet, a explosé sous le coup de ses dissensions identitaires ; non pas dans le cadre d’une opposition noirs/blancs, mais plutôt dans celui d’une confrontation culture des banlieues à dominante islamisée face au reste de l’équipe. L’inquisition dite « antiraciste » tente de faire croire que toute remarque sur la composition identitaire de l’équipe de France est motivée par un racisme anti-noire, afin de culpabiliser le sentiment de désamour que l’opinion publique manifeste depuis plusieurs années à l’égard de l’équipe nationale. Mais cette accusation est un leurre grossier, les français ont toujours respecté et magnifié les athlètes de couleur qui portaient haut les couleurs nationales. La question est ailleurs. Ce qui s’est joué au sein du onze tricolore est un concentré de la fracture culturelle qui depuis plusieurs décennies ensauvage la société française. Une réalité d’autant plus dérangeante qu’elle répond au vécu d’un grand nombre de français. Une minorité de la population hexagonale exprime une contreculture violente de rejet de l’identité française traditionnelle, de ses valeurs, de ses meurs et de ses symboles. Par le biais d’une violence physique omniprésente et d’une constante agressivité des comportements, cette contreculture a installé dans le pays un climat de peur et d’insécurité permanent. Ce schéma cadre avec ce que nous avons pu percevoir de la situation réelle de l’équipe de France. D’après les medias, cinq ou six meneurs ont pris le pouvoir au sein de l’équipe pour imposer les comportements et les attitudes de la culture caïd des cités. Une culture qui, via le rap comme