Cour compte rendu tta
(Le compte rendu écrit)
1 - PRÉSENTATION
Tout document manuscrit de la correspondance militaire comprend :
la marge ;
l'en-tête ;
le corps ;
le final ;
éventuellement des annexes (pour mémoire).
Le compte rendu est toujours signé par son rédacteur. Les avis des autorités hiérarchiques sont consignés à la suite du compte rendu lui-même, notamment lorsque celui-ci est rédigé sous forme de lettre. Destiné à renseigner sommairement l’autorité sur un fait ou un événement, le compte-rendu doit être bref et conserver un caractère de stricte objectivité, sans entrer dans les suppositions et sans faire état de propositions ou d'interprétations personnelles de la part du rédacteur.
2 - RÉDACTION
«Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.»
Nicolas BOILEAU (1636-1711)
La correspondance militaire n'impose aucune règle de style qui lui soit propre. Elle doit, cependant, être concise, claire et précise, si l'on veut être sûr d'être compris. Elle est, par ailleurs, exempte de formalisme. Elle est rédigée dans une forme déférente de la part du subordonné, correcte de la part du supérieur.
3 - PARTICULARITÉS DE LA CORRESPONDANCE MILITAIRE
L'emploi de certains mots, de certaines locutions est soumis à des règles, imposées par l'usage, et qu'il convient de respecter parce qu'elles traduisent la considération et le respect que les militaires manifestent entre eux.
31. Locutions verbales
311. « J'ai l'honneur de... »
La locution verbale «J’ai l’honneur de...» doit obligatoirement figurer une fois dans les pièces rédigées sous la forme personnelle. Elle se place soit au début, soit dans le corps du texte.
312. « Rendre compte »
Cette formule est obligatoirement employée par le subordonné lorsqu'il doit relater un fait ou un événement, expliquer une disposition prise. Ainsi le subordonné pourra-t-il écrire, au début d'une lettre : « J’ai l'honneur de vous rendre compte