Cour de philo échange
1. D'où vient la division du travail ?
L’homme seul n’existe pas il est nativement sociable ou politique
Pour Platon, « chacun d’entre nous se trouve dans la situation de ne pas se suffire à lui-même », ce qui nous pousse à nous associer.
Toute société humaine est fondée sur un partage du travail entre ses différents membres et sur l'échange des produits obtenus par le travail de chacun.
L’homme est un être dépourvu de qualités naturelles. Il a donc plus de besoins que les autres animaux, et moins de moyens pour les satisfaire, parce qu'il est faible.
C'est donc pour pallier cette faiblesse naturelle que l'homme vit en société : la vie en commun permet aux individus de regrouper leurs forces pour se défendre et pour réaliser à plusieurs ce qu'un seul ne saurait entreprendre.
Il y a une communauté d'échanges où chacun participe, à la satisfaction des besoins de tous (Platon, La République, II). 2. Les échanges fondent-ils la société ?
Selon Adam Smith, l'individu est dans l'incapacité de satisfaire tous ses besoins.
Il sera possible d'échanger le produit de mon travail contre le produit du travail d'un autre.
Les échanges deviennent le véritable fondement d'une société libérale : la satisfaction de mes besoins dépend d'autrui, mais la satisfaction des siens dépend de moi ; et chacun dépendant ainsi de tous les autres, aucun n'est plus le maître de personne.
3. Comment s'organisent les échanges ?
Réunis en société, les individus deviennent interdépendants grâce à l'échange continuel de services et de biens.
Dans la vie en communauté, l'homme travaille pour acheter le travail d'autrui.
Mais, ainsi que le note Aristote, c'est la monnaie, comme commune mesure instituée, qui rend possible l'échange de produits.
Platon craint que ces échanges s’effectue non plus pour un besoins mais dans la perspective d’accumuler de l’argent.
L’argent devient fin en soi.
4. Les échanges humains
On n’échange pas que des biens, on échange