Cour droit civil
D’un point de vue juridique la notion de personne a un sens plus précis que dans le langage courant
<= terme technique = sujet de droit, sujets titulaires de droits et d’obligations
Ce sont les sujets auxquels le droit civil reconnait la personnalité juridique = l’aptitude à être sujet de droit titulaire de droit et d’obligations. Seules les personnes juridiques sont titulaires de droit.
Les animaux ne sont pas sujet de droit <= ils n’ont pas la personnalité juridique, mais cela n’empêche pas qu’ils soient protégés, mais par comme les personnes.
Cela n’a pas été toujours le cas, mais aujourd’hui il ne fait nul doute que l’animal n’exerce aucuns droits, il peut être objet de droit et d’obligations pour son propriétaire, mais pas sujet de droit ex : objet de propriété.
Le Code civil s’attache à qualifier juridiquement l’animal = Art 547-564 : il qualifie cette chose soit de bien meuble, soit de bien immeuble lorsqu’il est attaché à une personne. Le propriétaire est tenu responsable des dommages causés par son animal => il peut être source d’obligations.
L’animal est, comme d’autres biens, investis affectivement => on a considéré en jurisprudence que la perte de l’animal pouvait être demandée en réparation pour préjudice moral => l’animal est une chose, particulière. Dès 1850, les mauvais traitements étaient des infractions pénales. Aujourd’hui encore le Code pénal sanctionne les actes de cruauté envers les animaux, il s’agit d’un délit (= Art 501) avec une exception pour la corrida.
Heureusement le fait de tuer un animal n’est pas poursuivi pour homicide <= cela reste une infraction contre les biens
Le fait d’alourdir la sanction lorsque sont pratiqués des actes de cruauté montre la dimension morale qui est attachée à cet un objet.
En dépit de cette protection spécifique accordée à l’animal, il n’a toujours pas acquis la personnalité juridique en droit français Même si depuis toujours une partie