Cour
Matière : Devoir n° : FR10 04
Epreuve de recette du : 21/05/10
7FR10CTPA0410
statut: 81
Objet d’étude : L’argumentation : convaincre, persuader et délibérer.
Questions (4 points)
1. Les textes du corpus appartiennent à des genres distincts. Identifiez le genre de chacun d’entre eux, puis montrez en quoi ils illustrent cependant le même thème et poursuivent la même finalité. (2 points)
Les textes du corpus s’inscrivent dans des genres variés : ceux de La Fontaine et de Prévert sont des poèmes, comme l’atteste dès le premier coup d’œil la disposition en vers. L’un est une fable classique, avec des animaux mis en scène et une morale finale, l’autre s’apparente davantage au conte, des personnages typés évoluant dans un monde irréel et exotique. En revanche, les textes C et D sont eux des extraits de romans, un long monologue pour celui de Camus, une alternance de dialogue et de récit chez R. Lewis. Nous pouvons donc nous demander ce que ces textes ont en commun. Cependant, tous relèvent, tout d’abord, de la même forme de discours : la narration. En effet, chacun d’entre eux est un récit : anecdote complète, avec un début et une fin, dans « Les Animaux malades de la peste » et « Le Sultan ». Dénouement du roman dans Pourquoi j’ai mangé mon père, le passage retenu illustrant justement le titre. Même l’extrait de La Peste, qui est pourtant un long passage de discours direct (voir les guillemets), est narratif : nous avons là un récit dans le récit, puisqu’un personnage relate un événement marquant de sa jeunesse. Or ces textes racontent tous une ou des (chez Prévert) mises à mort. Par conséquent, le corpus s’organise de surcroît autour d’un thème commun à tous les textes : celui de la justice, ou de son absence. La présence de ce thème est flagrante pour les textes de La Fontaine et Camus, car on trouve dans l’un comme dans l’autre un important champ lexical à ce sujet : « le plus coupable » (v. 18), « […] s’accuse… / selon toute justice / Que