Courants littéraires
I. L’humanisme
A partir de la seconde moitié du XVe siècle, le retour de la paix favorise un important mouvement culturel : l'humanisme. L'humaniste place l'homme et l'étude du monde au centre de ses préoccupations. La multiplication des universités, l'essor de l'imprimerie permettent alors de promouvoir ce nouvel idéal. Pour les auteurs et les artistes du XVIe siècle, rien dans le monde n’est désormais plus admirable que l'homme comme modèle de perfection physique, intellectuelle et morale.
Le roman
Gargantua, Pantagruel de François Rabelais
L'Heptaméron de Marguerite de Navarre
Le théâtre
Eugène, Cléopâtre captive d’Etienne Jodelle
Les Juives de Robert Garnier
La poésie
Défense et illustration de la langue française, Regrets de Joachim du Bellay
Amours de Cassandre de Pierre de Ronsard
Les réflexions et les essais
Essais de Montaigne
La peinture Léonard de Vinci
Le baroque
Dans la seconde moitié du XVIe siècle, le conflit entre catholiques et protestants, la faiblesse du pouvoir royal, la découverte d'un univers dont l'homme n’est plus le centre favorisent une nouvelle sensibilité : le baroque. Face aux difficultés et incertitudes du temps, les auteurs et les artistes semblent trouver un nouveau sens dans la fantaisie et l'exubérance des formes. Le mot « baroque » vient en effet du portugais « barroco » qui désigne une pierre irrégulière. Aussi le baroque se traduit-il par l'absence de mesure, la multiplication des effets, la liberté et la virtuosité de l'invention.
Le roman
L'Astrée d'Honoré d'Urfé
Le théâtre
L'Illusion comique de Pierre Corneille
La poésie
Les Tragiques d'Agrippa d'Aubigné
Oeuvres poétiques de Théophile de Viau
La préciosité
La préciosité est une mode née en 1654, qui régna quelques années dans les Salons parisiens ; ceux de Mlle de Scudéry, de Mlle de Sablé sont les plus célèbres. La préciosité est essentiellement constituée par des revendications