Cours de littérature du 16ème siècle
Prologue :
L’auteur parle de Socrate, de Platon.
Références : * Platon – Le Banquet : Dialogue sur l’amour dans lequel Platon fait parler un très beau général Athénien (Alsibiad) qui est amoureux de Socrate. * Titres de livres dont certains sont de lui et certains inventés. * P. 37 : Ce n’est pas prcq on porte une cape Espagnole qu’on a le même courage qu’un toréador. * La République de Platon : Réflexion sur ce que pourrait être le meilleur gouvernement au monde et sur le rôle du philosophe dans la société. * Galia (médecin grec que Rabelais connaît bien). * Homère, L’Iliade et L’Odyssée . * Ovide, Les métamorphoses . * Philologues : Ceux qui s’intéressent à la langue. * p.43 : le grincheux : Demades / Pytheas.
Explication Linéaire :
Ce prologue, c’est la parole qui va précéder le discours. Le narrateur (anagramme de Rabelais) entraine le lecteur directement dans son œuvre. Le discours met en relation 3 partenaires : l’auteur, son représentant comique (anagramme) et le lecteur. Pensée ambiguë et expression qui est celle d’un virtuose.
Plan :
1er paragraphe : apostrophe au lecteur, référence à Alcibiad qui fait l’éloge de Socrate dans le Banquet de Platon . Opposition entre l’apparence de Socrate et son intériorité, qui ressemble à l’opposition existant chez les silènes (boites de pharmacie) entre l’extérieur et l’intérieur. Socrate est donc assimilé à une boite.
2ème paragraphe : Question au lecteur. Interroge sur son attention et oppose les joyeux titres au contenu des livres. Refuser la légèreté ds l’interprétation et ouvrir le livre à la recherche d’un contenu autre que celui que promettait la boite.
3ème paragraphe : Rabelais n’exclut pas que le livre apporte des matières joyeuses, mais il veut que les lecteurs cherchent un plus haut sens.
4ème paragraphe : Digression : sur la bouteille qu’il faut ouvrir de force et sur le chien qui trouve un os.
5ème