Psycholinguistique : c’est une discipline qui cherche à comprendre quel est le processus de compréhension du langage : passage du bruit, des sons produits, à l’image mentale, ou de l’image mentale à la production du langage.
Elle s’intéresse à cela mais aussi aux pathologies du langage. C’est aussi essayer de comprendre l’acquisition chez l’enfant ; quelles sont les étapes pour acquérir leur(s) langue(s), et que se passe t-i quand le développement est pathologique comme la dyslexie.

Chapitre 1
Les théories de l’acquisition du langage

Le grand débat posé par les théoriciens de l’acquisition du langage est de savoir si le langage est inné ou s’il est acquis. Ils sont d’accord sur le fait qu’il y a une part de chaque. Il y a une part d’inné car les humains ont une prédisposition pour développer le langage ; mais c’est aussi acquis car l’environnement joue un rôle principal dans l’acquisition du langage. Les deux parties pensent seulement qu’il y a une part plus importante que l’autre.
Actuellement en « guerre » aux USA : la côte est innéiste, la côte ouest ne l’est pas.

Le caractère inné de l’acquisition du langage :
Nous sommes la seule espèce douée de la capacité de langage, et au cours de l’évolution, l’esprit humain a connu des adaptations spéciales qui ont permis ce développement, que d’autres espèces n’ont pas connu.
Nous nous sommes séparés des primates dans l’évolution, il y a 6 ou 7 millions d’années ; c’est durant cette période que quelque chose s’est développé chez nous. Nous nous sommes séparés des souris 65 millions d’années.
Il y a eu dans les années 70 des expériences pour tenter d’enseigner aux primates le langage. La conclusion est que leur conduit vocal n’est pas adapté au langage. Au cours de l’évolution, le larynx est descendu chez l’homme, restant à la même place chez les primates. Ainsi, chez eux, l’air expiré des poumons sort principalement par la cavité nasale plutôt que buccale. L’articulation langagière est impossible