Le marché, institutions et mécanismes
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Droit de propriété:correspond au droit d'acquérir, de conserver et de céder un B. ou un K ; ce droit est nécessaire à l'existence du marché, s'il n'existait pas les B. seraient distribués autrement, par ex. : par décision de l'Etat.
Les agents qui concluent un marché doivent être sûrs que leur échange sera honoré et que le non-respect de cet échange sera sanctionné. Le contrat sert à garantir l'échange, on dit qu'il est opposable : ne pas s'y conformer expose à une sanction.

B. La monnaie

Les échanges marchands ont besoin d'un étalon (un outil pour comparer des marchandises entre elles.
L'étalon facilite la rencontre de l'offreur et du demandeur, c'est la monnaie qui remplit cette fonction. En effet, la monnaie permet le prix c-à-d la comparaison de toutes les marchandises entre elles.

Conclusion :
On le voit, le marché n'existe pas naturellement, ces mécanismes ont besoin de garanties institutionnelles et notamment de garantie étatique, c'est pour cela que Michel Henochsberg a su dire : « ce ne sont pas les marchands qui batissent le marché mais le principe. »

II. Les limites du Marché

Mais, si les institutions limitent le marché. Il existe des domaines de la vie sociale qui ne sont pas complètement ou pas du tout organisés par le marché. Il peut s'agir de mécanisme de socialisation d'échanges, secteur marchand ou secteur hors-marché.

A.La socialisation des échanges

Sur un marché, la rencontre entre offre et demande n'est pas toujours frontale. Plusieurs règles interviennent pour imposer des considérations non-marchandes à l'échange : socialisation des échanges.
Esping Anderson (sociologue danois célèbre) : DEMARCHANDISATION.
Si l'on appelle le fait pour un travailleur de vendre sa force de travail sur le marché du W, un processus de marchandisation, alors on peut appeler la capacité des droits sociaux à un travailleur de sortie du M du W sans trop perdre ses biens et ses