Systèmes politiques comparés
Revues : Courrier international Le monde diplomatique
Manuels : Les démocraties occidentales, Hans Peter Kriesi, Economica 1993 (insiste sur les structures sociales plutôt que sur les acteurs) Politique comparée, Yves Meny et Yves Surel, Montchrestien 2010 (sur la France, l’Allemagne, l’Italie, la Grande Bretagne, les Etats-Unis) La politique comparée, Bertrand Badie et Guy Hermet, Armand Colin, 2005

Introduction : Comparer constitue la matière fondamentale de la science politique
La comparaison est une des activités les plus connues de l’esprit humain et cette opération peut être considérée comme un mécanisme qui permet une meilleure connaissance des phénomènes observés et cela, historiquement, que ce soit dans les sciences naturelles d’abord ou plus largement dans les sciences sociales qui nous intéressent plus particulièrement.
Parmi les grands ancêtres comparatistes : Aristote et l’histoire de ses trois régimes (la royauté, l’aristocratie, la démocratie) qui forme une première typologie, une première œuvre de comparaison importante dans la vie politique.
Pratiquer cette opération de comparaison, on peut décomposer ceci en trois points :
C’est d’abord spécifier, confronter et classer ce que l’on étudie pour parvenir à une généralisation. Par exemple, pour les partis politiques, le but est de trouver les caractéristiques déterminantes qui permettent de caractériser le parti politique et ainsi de le distinguer de ces formes proches d’organisation que sont les groupes d’intérêt et les syndicats par exemple. Et à la comparaison, l’une des choses que l’on remarque normalement est que le parti politique a cette spécificité qu’il recherche directement la conquête du pouvoir politique.
C’est ensuite rechercher les singularités et les points communs de cas plus ou moins nombreux que l’on s’attache à mieux décrire, à mieux expliquer. Exemple classique de politique comparée: essayer de répondre à comment se