La théorie néo-classique
La théorie néo-classique est aujourd'hui

raisonnable de vouloir expliquer les plrénomènes économiques ct sociaux à partir des comportements individuels. Cependant, deux démarches très différentes sont possibles dans [e cadre de ce type d'approche. En cffet, soir on considère au départ des individus isolés dont on étudie le componenrent svant de s'intéresser à la résultante de leurs actions.lorsqu'ils se regroupent pour former rne société; soit on considère cette dernière comme une donnée - avec un appareil d'État, des institutions, des lois, des rapporrs de propriéré, etc. - et on étudie le comportement des individus qui en font partie. La théorie néo-classique adopte la prc-

la théorie économique dominanre

dans

l'enseignement et dans la recherche. Le fait que presque tous les prix Nobel d'économie

aient été attribués à des aureurs qui se situent dans la mouvance néo.classique illustre certe hégémonie. C'est à cette théorie que se réfèrent les médias et les ouvrages de vulgarisation lorsqu'ils évoquent " la o théorie économique. La conception néo.classique de la société La société n'étant en dernière instance

mière démarche, puisqu'elle cherche

à

qu'un ensemble d'individus, il

senrble

"

constnrire

,

la société à nartir tl'indiviclus

qui ne sont soumis, du moins dans un premier remps, qu'aux seules contraintes résul. rant du caractère limité de leurs ressorlrces et des possibilirés offerres par la technologie. C'est en ce sens que I'on peut considérer r1u'ils sont " Iibres et égaux " (mênre si Ieurs ressources tliffèrerrt), ce tlui pcrrnct d'étudier les individus types, appelés agcnrs.

néo-classiques supposcnr que des pri-t s'y établissent sur [a base tles propositions des candidars à l'échange. Le principe de rationalité

La loi tle I'oflie et de lir dernande étant le résultnt des olfres ct dcs dernirntles intlividuelles, i[ est logique cle con.mencer par

Le marché comme moyen de