Les espaces productifs industriels, mise en perspective.
1) Des espaces transformés
Carte du Nord-Pas-de-Calais page 244
Les aménités de Sophia-antipolis
a) Si l’Ile-de-France demeure la 1ère région industrielle, la géographie des espaces industriels a changé tout comme les facteurs de localisation. Autrefois, il fallait être proche des matières premières (fer, charbon) pour minimiser les coûts de transports ; aujourd’hui, le facteur essentiel est la présence d’une main d’œuvre très qualifiée, attirée par un environnement agréable, des aménités.

Carte des pôles de compétitivité de 2011
b) cette évolution a donc renforcé les métropoles, en particulier leurs pôles technologiques (un technopôle= zone dans laquelle laboratoires de recherche, universités et entreprises de technologies de pointe travaillent ensemble), apparus à la fin des années 1960, et dont le modèle s’est diffusé peu à peu. L’Etat a confirmé cette évolution en établissant, à partir de 2005, une carte des pôles de compétitivité dont certains, comme l’Aerospace Valley, sont à vocation mondiale.

Carte page 283, organisation et dynamiques de l’espace industriel français
c) les régions de vieille tradition industrielle (sidérurgie, textile) du Nord-est (Nord-Pas-de-Calais, Lorraine) et les ZIP (Zone industrialo-portuaire, comme Dunkerque, Fos-sur-Mer, Le Havre) sont aujourd’hui en reconversion (changement d’activité économique) ou laissent des friches industrielles (ancienne usine laissée à l’abandon)

2) Une désindustrialisation du territoire français
Transparent agriculture : part dans la pop° active
a) Même si la France reste une puissance industrielle (7ème rang mondial, 4ème européenne), son industrie ne cesse de reculer dans la pop° active (14% en 2010) ainsi que dans le PIB (16% contre 22% en 2000).
b) Depuis 1975, la productivité (production réalisée en un temps donné) du travail industriel a triplé, contribuant à une baisse rapide des effectifs, en particulier des emplois