Cours fiscal
Préambule: nous allons vous faire aimer le droit fiscal et créer des vocations parmi vous! cet enseignement change tout le temps, avec des mécanismes d'imposition, etc. il ne s'agit pas ici d'apprendre ce genre de choses. il va falloir comprendre les logiques mises en œuvre dans le droit fiscal. l'expression TVA sociale pendant l'entre deux tours. avec la fiscalité, logique de ressorts de la société. logique juridique aussi. on ne fait pas de la fiscalité, on va faire du droit fiscal. il y a une différence fondamentale. Il va falloir faire la différence entre les deux.
Introduction: de l'exercice du pouvoir fiscal
on va mettre en avant la notion de pouvoir. pas plus de 3% du PIB en terme de déficit public excessif. c'est la norme imposée par les instances communautaires dans le cadre du traité de
Maastricht et par le pacte de stabilité et de croissance. les Etats membres de l'UEM se sont donc engagés en 1992 à éviter les déficits publics excessifs préjudiciables aux équilibres macro économique et au bon fonctionnement de l'UEM (Union économique et monétaire), au bon fonctionnement de l'€. la France, l'Allemagne ont connu des situations (2003) très délicates et difficiles avec les instances communautaires en la matière. Nous avons été devant la CJCE pour régler le différent, assouplissement du pacte de stabilité. il n'en demeure pas moins que la situation d'un point de vue juridique a été très compliquée. Ces situations de déficit chronique résultent dans la pratique de rentrées fiscales qui sont trop faibles au regard de l'importance de la dépense publique dans notre pays: « il y a des dépenses, il faut les couvrir. » on est en déficit permanent depuis 1975, la situation financière du pays se dégrade.
1er paradoxe: faiblesse des rentrées fiscales alors même qu'il est courant d'entendre que les français sont submergés par le poids de la fiscalité. la notion de déficit excessif est une notion intéressante parce que les