La Dame à la licorne de Tracy Chevalier
La tapisserie de la Dame à la licorne a été découverte en 1841 dans un château du centre de la France, à Boussac. Aujourd’hui, elle est exposée au musée de Cluny à Paris.

1. Les tapisseries.
Observez les éléments qui composent les tapisseries suivantes et commentez-les.

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2. La vérité historique.
Lis les notes et remerciements de l’auteur à la fin du roman. Que nous apprend Tracy Chevalier sur la réalité historique des tapisseries ?
Cette histoire est pure fiction. Elle repose sur de raisonnables hypothèses concernant les tapisseries de La Dame à la Licorne. On ne sait pas à quelle date précise la situer, même si les vêtements des femmes et les techniques de tapisserie les font, sans doute, remonter à la fin du XVe siècle. Nous ne savons pas non plus à qui l'on en doit l'exécution, même si la facture et la technique donne à croire que l'atelier devait être dans le Nord, sans doute
Bruxelles, dont les mille-fleurs étaient alors une spécialité.
Malgré leur coût et l’insistance avec laquelle elles célébraient les armes de la famille Le Viste, les tapisseries ne restèrent pas longtemps dans cette famille. À la mort de Claude, vers 1544, elles allèrent aux héritiers de son second mari, Jean de Chabannes. Dès 1660, elles avaient été tendues dans le salon du château de Boussac, dans le centre de la France, où elles furent découvertes en 1841, par Prosper Mérimée, alors inspecteur des
Monuments historiques. Il les trouva en triste état, abandonnées aux rats et découpées par les habitants des villages voisins pour en faire des nappes ou des rideaux. Georges Sand se fit champion de leur cause, écrivant des articles à leur sujet, on les retrouve également dans un de ses romans, Jeanne, ainsi que dans son Journal. En
1882, le gouvernement français acheta les tapisseries pour le musée des Thermes et de l’Hôtel de Cluny, à Paris, aujourd’hui musée national du Moyen Âge. C’est là qu’elles sont exposées dans une pièce aménagée à cet