cours management
6-3 LES LIMITES DU POUVOIR MANAGERIAL
Doc p29
La notion de « partie prenante » désigne tout acteur qui a un intérêt légitime dans les actions de l’organisation. Ces parties prenantes sont :
- les salariés,
- les actionnaires,
- les syndicats,
- les fournisseurs,
- les clients,
- les institutions financières,
- les pouvoirs publics,
- les associations…
Ces parties prenantes sont donc potentiellement affectées par les décisions et les orientations de l’organisation et ont des intérêts divergents.
Les dirigeants doivent donc dialoguer avec les partenaires concernés par une décision afin de savoir reconnaître et anticiper un conflit éventuel, clarifier et faire converger les points de vue, voire faire émerger de nouvelles idées. Les dirigeants veilleront donc aux intérêts divergents des parties prenantes.
Ces parties prenantes sont qualifiés de contre-pouvoirs lorsqu’ils estiment que leurs intérêts ne sont pas exercés par les dirigeants. Ces contre-pouvoirs sont amenés à limiter les actions des dirigeants.
I – L’EXCERCICE DU CONTRE-POUVOIR PAR LES PARTIES PRENANTES
A- Les parties prenantes, leur rôle et leur mode de dialogue
Questions 1-2-3 p 29-30
Doc 1 p 30
Chaque partie prenante défend les intérêts des individus qu’elle représente. Chaque groupe d’individus n’ayant pas les mêmes intérêts, il se crée des divergences au sein des organisations.
• L’intérêt des salariés : être rémunéré chaque mois en fournissant la productivité attendue. Leurs intérêts sont souvent peu compatibles avec celui des actionnaires (ces derniers recherchent la rémunération la plus élevée de leur investissement financier, ils seront donc favorables à une diminution des charges pesant sur l’entreprise, et notamment un allégement de la masse salariale pour que le bénéfice, et, de façon indirecte leur dividende soient plus élevés).
• Actionnaires et syndicats n’ont pas les mêmes intérêts : les premiers