Cours sciences politiques
Cette participation politique est ici entendue comme l’ensemble des activités individuelles ou collectives susceptible de donner aux gouvernés une influence sur le fonctionnement du système politique. Dans les démocraties pluralistes la forme conventionnelle de participation est le vote.
Autre type de participation : attention minimale à la chose publique, adhésion à des organisations, des associations sociales, à un syndicat…
On passe par la volonté de peser sur les gouvernants (ex. : grèves…), il existe parfois une forme ultime et paradoxale de la participation c’est la violence politique.
Les contestations électorales sont un vote d’expression.
A cette forme de participation on oppose celle des minorités à travers grèves, manifestations qui n’ont aucun intérêt à être silencieuse pour être entendu par les gouvernants, les médias, de l’opinion publique.
Le risque des manifestations est le risque du passage à la violence.
Les élections visent à la déligitimisation de la violence.
Henri Tardieu : « On préfère compter les voix plutôt que de casser des têtes ».
Chapitre 1 : Le vote et les élections
Le vote est un droit, une liberté, un pouvoir, un devoir. C’est une procédure sans histoire car il est banalisé. Il fait partie de notre vie, il n’est pas remis en cause. C’est un rituel banalisé du fait de son ancienneté et qui devient source d’habitude.
Alors qu’exprime ce rituel ?
Il manifeste la participation du peuple à la vie politique, il donne des verdicts considérés comme souverain et rendent possible l’alternance politique (succession des Hommes au pouvoir.).
Le vote est aussi synonyme de liberté, de pluralisme et il est célébré par la plupart des chartes et constitutions. Il est même autorisé dans des régimes totalitaires.
Un certain nombre de questions se pose à propos du vote :
Pourquoi le vote s’est-il imposer comme mode de désignation des