Rire ; pour quoi faire ?

Pourquoi rit-on ? ou les différentes fonctions du rire

- La fonction physiologique

Le rire est inné chez l’homme et se développe au bout de quelques mois chez l’enfant

On rit pour se distraire, se détendre, évacuer : le rire permet de détendre assouplir ses muscles, ses zygomatiques. Aussi, l’image du rieur est celle d’un bon vivant, rabelaisien, sachant profiter en hédoniste des plaisirs de la vie : la bonne chair, le vin, la cigarette, la séduction … celui qui veut « profiter de la vie » selon le poncif connu « carpe diem » conjugue plaisirs du corps et de l’esprit.

Le rire est dit « communicatif ». Les chercheurs en psychologie cognitive ont trouvé que les mêmes parties du cerveau étaient activées lorsqu’on nous raconte une histoire drôle ou lorsqu’on entend un rire. Un sujet qui entend un rire à la suite d’une blague et qui se mettra à rire attribuera à la blague le fait qu’il ait ri.

Le rire possède une vertu que les sociétés modernes n’hésitent pas à nommer thérapeutiques : le rire peut guérir ? apaiser ? soigner ? Aussi, les thérapies modernes accueillent cette vertu capable de chasser le stress, de faire travailler les muscles : la gélothérapie

Pourquoi : l’énergie qu’il mobilise, la décharge émotive qu’il libère font de lui un facteur ou vecteur de détente que la profession médicale exploite.

D’où le succès des spectacles comiques, des films de genre souvent boudés par les « gens sérieux ».

Il est lié à la fête et se caractérise souvent par du spectaculaire : le rire gras, le gros rire et cette jubilation est moins celle de l’individu que du groupe.

- La fonction défensive

Se guérir c’est d’abord se défendre et avant d’être thérapeutique, le rire est peut être un rire de défense face aux circonstances tragiques de la vie, aux évènements les plus chargés d’émotions. Alors paradoxalement ils sont favorables au rire, voir au fou rire

C’est sans doute une volonté de dédramatiser, un