Cours - terminale l - philosophie - perception et réalité , le monde perçut est - il le monde réel
Pour le sens commun , la réalité est celle qu’il voit. Il faut s’interroger sur le rapport avec la réalité. Cette dernière sera la plus approfondie. Il faut étudier la valeur de nos perception , le rapport entre la perception et la connaissance et le rapport avec les connaissances perceptibles et la réalité.
I – Nos sens nous donnent accès à la connaissance :
Le privilège de la perception est l’illusion qu’elle nous donne , celle d’être de plain-pied dans avec les choses qui nous entourent. Nous pensons que nous avons accès aux choses mêmes. On pense spontanément que le monde est tel qu’il s’offre à nous. Les choses sont parfois différentes que ce l’on croit. C’est un accès direct. Il existe une autre illusion , celle que le monde est tel que l’on connaît. On peut avoir accès aux choses sans avoir besoin de réflexion. C’est cette illusion que Merleau-Ponty appelle la ‘’ foi perceptive ‘’ dans le visible et l’invisible. Cette illusion relève d’une croyance. Nous avons confiance dans les données de nos sens. Dans la phénoménologie de la perception , il écrit ‘’ Rien n’est plus difficile que de savoir au juste ce que nous voyons ‘’. Si on l’entend au domaine esthétique ( domaine du beau , de ce qui se perçoit ) , cette phrase prend une résonnance particulière. Dans la perception , l’erreur ou plus précisément , l’interprétation est omniprésente. Mon sens me propose un ‘’ réel ‘’ pourtant pétris d’erreur et d’illusions. Mais le sens , à proprement parlé ne se trompe pas ; c’est mon interprétation , ma raison qui se trompe. Dès lors , qu’est-ce qui me garantit l’objectivité de ce que je perçois ? Je n’ai aucun moyens de me définir de mes sens pour voir ce qu’est le réel. Mes perceptions s’intercalent entre moi et le monde.
La perception doit-elle être conçue comme pure réception d’informations venants de l’extérieur ou bien , est-elle constituée par une activité du sujet pensant ?
A cette antonymie ( opposition ) ,