Cours Terminale
Le 1er février sera publié le rapport du Groupement intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC) dont la parution a lieu tous les quatre ans. Une fois de plus sera posé le grave problème du réchauffement de la planète. Cette question majeure plaide pour le développement des énergies naturelles renouvelables, l’éolienne comme les autres, si l’on désire conserver un niveau raisonnable de confort dans les pays développés et élever considérablement celui des pays pauvres. par Hermann Scheer, février 2007 APERÇU
En matière d’approvisionnements mondiaux en énergie, il y a de bonnes et de mauvaises nouvelles. Les mauvaises ? Le pétrole a une fin. Les bonnes ? Le pétrole a une fin. Et pas seulement lui : tôt ou tard, toutes les énergies fossiles subiront le même sort, y compris l’uranium qui alimente les centrales nucléaires.
Disponible sous forme liquide, facile à utiliser, le pétrole est devenu l’énergie la plus courante, l’« or noir » du XXe siècle. Mais il a toujours été clair qu’il s’épuiserait un jour. Comme personne ne savait vraiment quand, le problème a été mis de côté. L’humeur alarmiste qui règne aujourd’hui parmi les chefs d’Etat montre qu’ils géraient la question à la petite semaine, alors que continuait de croître notre dépendance à cette ressource sur le déclin.
En fait, la question de savoir combien de temps encore dureront les réserves n’arrive qu’au troisième rang des préoccupations, car le monde « civilisé » aura atteint un niveau insupportable de destruction environnementale avant d’avoir épuisé les ressources disponibles. Si l’on en croit les résultats des recherches du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). il faudra avoir réduit d’au moins 60 % nos émissions de gaz à effet de serre en 2050 pour éviter un effondrement économique et écologique.
La deuxième question tourne autour des conséquences de l’augmentation des prix de l’énergie tant pour l’économie mondiale