Partie 1 : La monnaie
Chapitre I : Forme et définition de la monnaie

L’évolution de la monnaie se caractérise par une dématérialisation progressive. Pendant longtemps, la valeur de la monnaie était directement mesurable par rapport à un produit matériel (ex : métal précieux). Aujourd’hui cette relation s’est distendue, avec la création de support pour lesquels la notion de valeur intégrée dans la monnaie disparait.
I) La monnaie matérielle
Ce sont les billets et les pièces métalliques. On l’appelle monnaie fiduciaire. La monnaie métallique (divisionnaire), est émise par les banques centrales nationales pour le compte de la banque centrale européenne. La monnaie papier, est constituée par les billets de banque. En France, depuis 1914, la monnaie papier est inconvertible. Depuis 2002, Les billets sont émis par la BCE, et les banques centrales de chaque Etat, assure la gestion des billets sur leur territoire. Les pièces représentent 1% de la masse monétaire, les billets 7% à 8%, le reste est la monnaie scripturale.
II) La monnaie scripturale
Elle s’est développée à un rythme très rapide en raison de sa sécurité et de sa commodité. Elle est composée des dépôts à vue en euros auprès des établissements de crédit, de la Poste, des caisses nationales d’épargnes, et des comptables du trésor. Elle est créée et transférée d’un compte à l’autre par un simple jeu d’écriture.
NB : Ne pas confondre monnaie scripturale avec les instruments qui permettent sa circulation (carte bancaire, chèque, virement).
III) Définition de la monnaie
N’importe quel actif (bien possédé ou service rendu), peut être considéré comme de la monnaie dès lors qu’il est accepté en paiement. Le nom de monnaie s’applique aux actifs qui présentent aux moins deux caractères particuliers :
Ils sont liquides : utilisables instantanément.
Ils sont sans risques : Il n’y a ni pertes ni gains en capital lorsqu’ils sont utilisés.
La monnaie est donc constituée des actifs permettant de se