Une barrière que l'on dresse contre d'éventuels contre-arguments Vous avez remarqué ? A la télé, la plupart des hommes politiques, des patrons d'entreprise et des journalistes gardent leur stylo en main et l'agitent lorsqu'ils parlent. Même votre boss, ça lui arrive aussi en réunion ou en entretien. C'est un toc, pensiez-vous. Et bien pas du tout ! En fait, cet objet insignifiant constitue une arme symbolique, une sorte de barrière avec laquelle la personne qui parle se protège des propos qu'un interlocuteur pugnace pourrait lui opposer. Autre interprétation possible : un prolongement de l'index autoritaire de l'homme de pouvoir.

Cette position signale un bon niveau de confiance en soi. Elle révèle en général un tempérament entrepreneur, une volonté de mener à bien des projets. En revanche, si vous posez vos mains en appui sur le bord de la table, on en déduira que vous êtes plus gestionnaire qu'entreprenante.

Faux S'appuyer sur ses coudes, le corps penché en avant vers son interlocuteur est considéré comme une intrusion sur le territoire de l'autre. Un geste plutôt bienvenu dans un rapport de séduction (on s'intéresse à l'autre, on essaie de pénétrer dans son univers), mais à proscrire si vous êtes en négociation avec votre boss ou bien un client !

Infantilisée C'est une attitude héritée de l'enfance ! Une personne assise ainsi se sent certainement infantilisée par son interlocuteur : un ton trop pédagogique, un discours moralisateur, donneur de leçon...

Vulnérable C'est un geste tellement courant, comme un réflexe, qu'on n'y fait même plus attention ! Pourtant, l'ancrage est bien la manifestation de notre inconscient : il survient en réponse à un sentiment d'insécurité. C'est un geste de protection et d'autoaffection.

C’est un signe de méfiance à votre égard Si, lors d'un entretien d'embauche, le recruteur cache sa bouche ainsi, redressez vite le tir ! Car il vous trouve trop polie pour être tout à fait honnête, et se protège