Covoiturage
Les prix du carburant à la pompe en Tunisie ont augmenté de 5% depuis le 21 février. Le litre d’essence (super et super sans-plomb) est ainsi passé de 1,270 à 1,320 DT. Eu égard au cours erratique des hydrocarbures sur le marché mondial, on peut affirmer sans risque de se tromper que cette augmentation ne sera pas la dernière. Or, on le sait, le transport pèse de plus en plus lourd dans les dépenses des Tunisiens. Pour éviter de grever davantage leur budget, ces derniers n’auront pas beaucoup d’alternatives. Ils devront recourir de plus en plus aux transports en commun et de moins en moins aux véhicules individuels.
Il y a une autre solution : la bicyclette. Ce mode de locomotion a beau être économique, respectueux de l’environnement et bon pour la santé, il n’est pas très commode en ville. On n’osera donc pas le conseiller à nos compatriotes, grands chauffards devant l’Eternel, pour ne pas écorcher leur orgueil.
Il reste une dernière solution, qui a été expérimentée ailleurs avec succès : le covoiturage (en anglais: car-pooling, car-sharing, ride-sharing ou encore lift-sharing). Cette formule, née dans les années 1980, au lendemain de la seconde crise de pétrole, a de plus en plus d’adeptes dans le monde occidental.
Selon la définition qu’en donne Wikipedia, le covoiturage est «l’utilisation conjointe et préméditée (à la différence de l’auto-stop) d’un véhicule par un conducteur non professionnel et un ou des