Qui n’a pas dit un jour : « chacun son métier »
Effectivement, chacun son métier.
Chef d’entreprise, c’est un réel métier, ça s’apprend, ça se travaille, on peut s’améliorer, se former, se perfectionner. Comptable, maçon, pharmacien, sont également des métiers, une formation ainsi qu’une expérience sont nécessaires pour pouvoir les exercer.
« Créateur d’entreprise », ce n’est pas un métier, c’est une phase de transition, un état entre un statut (salarié, demandeur d’emploi, étudiant ou autre) et le métier de chef d’entreprise. Cette période doit durer tout au plus 1 an dans la vie d’un individu.
Voilà pourquoi les futurs chefs d’entreprises ont besoin de soutien et d’accompagnement pour parvenir à atteindre leurs objectifs, pour réussir à gravir les pentes douloureuses de l’insurmontable montagne de la création d’entreprise, du gigantesque, de l’éléphantesque, du colossal parcours de la création d’entreprise.
Ces expressions, ces comparaisons à des difficultés importantes sont les expressions favorites de la plupart des pratiquants de la création d’entreprise. Depuis toujours, aucun changement sur les discours, aucun changement sur les difficultés pour créer, toujours le même parcours du combattant.
Mais alors qu’est ce qui ne fonctionne pas ? Se pose-t-on les bonnes questions ?
Comment travaille-t-on aujourd’hui ?
1) On commence par faire peur, afin de limiter « la casse ».
2) On parle beaucoup de structures juridiques, de régimes sociaux, d’impôts et de fiscalité.
3) On énumère les aides.
4) On donne des conseils, on donne son avis, mais sans trop connaître le marché et les porteurs, on se fixe des barrières.
On oriente, on vérifie l’adéquation porteur projet, porteur environnement…
Ce travail préparatoire est à réaliser, il est même obligatoire. Il est nécessaire de montrer aux porteurs de projets que créer une entreprise n’est pas aussi « facile » qu’ils imaginent. Ils vont devenir chef d’entreprise, ils doivent se prendre un minimum en main, on