Creation de valeur et performance des prestataires de services logistiques en bretagne
INTRODUCTION
La logistique des produits frais a été marquée ces dernières années par des évolutions majeures. La généralisation des plates-formes distributeurs et le cross-docking (actions de faire passer des marchandises des quais d’arrivée aux quais de départ sans passage par le stock) ont renforcé les positions des grandes surfaces au détriment du commerce traditionnel. La chaîne logistique a dû s’adapter à l’accélération des flux, aussi bien chez l’industriel (réduction des cycles de planification) que chez le transporteur (livraison en A pour B, voire en A pour A).
Les exigences de sécurité alimentaire se sont également renforcées, tant en matière de maintien de la chaîne du froid que de traçabilité. Ce marché est porté par deux facteurs : l’essor de la consommation de produits frais et la tendance des fournisseurs et distributeurs à externaliser leur logistique. Toute la difficulté, pour les intervenants de la chaîne logistique, est d’optimiser le rapport coût/taux de service, ceci dans le strict respect des règles de sécurité alimentaire.
Problématique : Comment peut on mesurer la création de valeur et la performance des prestataires de services logistiques vis-à-vis des industries agroalimentaires bretonnes ?
Par définition, la création de valeur correspond à la valeur apportée au produit par rapport à la prestation de base que les concurrents offrent au prix le plus bas. Cette valeur ajoutée s’obtient lorsqu’un transporteur ou logisticien va au-delà du seul transport de la marchandise, que l’on pourrait qualifier de prestation de base, pour dégager un avantage concurrentiel. Les prestataires fournissent des services aux industriels et s’imbriquent dans la chaîne globale de flux. Dans cette chaîne, ils s’assurent de la réduction des coûts pour le client (de façon directe :