Creation du savoir faire
INTRODUCTION
AXEI SAVOIR ET CONNAISSANCE :Formes, Typologies et Apprentissage :
AXE II : Les méthodes de capitalisation du savoir :
AXE III L’état de l’art de la gestion des connaissances :
AXE IV : CREATION DU SAVOIR
CONCLUSION
INTRODUCTION
Etudier la création du savoir faire ne doit pas se limiter à l’étude d’une simple boîte à outils informatiques. Cela va beaucoup plus loin. Il s’agit tout d’abord d’un processus séculaire sans lequel aucune civilisation n’aurait pu exister1. Quels que soient les moyens et les époques, étudier l’histoire d’une civilisation, d’un pays, d’une organisation ou d’un individu n’est possible que si une démarche de capitalisation d’informations a pu être entreprise. Que nous reste-t-il des sociétés qui n’ont pas réussi à transmettre leurs savoirs ? Seulement des légendes ou pire, rien. Nous existons car nos ancêtres ont su nous léguer leurs connaissances. Le propre de l‘humanité n’est-il pas de créer, d’enrichir, et de transmettre aux générations suivantes une certaine somme de connaissances et de savoir-faire ? Intéressons-nous maintenant aux deux composantes principales de notre société que sont les organisations et les individus. Ces deux acteurs font partie d’un système socio-économique global qui constitue leur environnement. Des facteurs de différentes natures ont sur lui des impacts qui le rendent instable. Si l’on considère que la grande majorité des organisations cherchent à être pérenne, elles doivent alors développer, protéger, et sauvegarder leur patrimoine. Rappelons que du point de vue économique, le patrimoine est constitué par l’ensemble des biens susceptibles d’avoir une valeur monétaire. S’il est aisé de quantifier la valeur d’une machine ou de locaux, il n’en est pas de même pour les individus et leurs savoirs. La création du savoir faire a pour objectif principal de suivre le cycle de vie des connaissances. Cependant cette démarche ne se limite pas à les mémoriser pour sauvegarder le patrimoine