Dossier réalisé par Sylvain Etaix en collaboration avec

Le crédit
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documentaire

à l’heure des RUU 600
Moyen de paiement accompagné d’une garantie bancaire, le crédit documentaire est un engagement irrévocable, émis par une banque, à la demande de son client donneur d’ordre, de payer une somme d’argent à une échéance convenue en faveur d’un bénéficiaire dûment avisé par un intermédiaire financier contre remise des documents requis strictement conformes aux termes du crédit. Il doit être le reflet financier du contrat commercial pour fonctionner correctement. Le crédit documentaire est conseillé dans toutes les opérations lorsque l’entreprise négocie avec un débiteur dont la solvabilité est incertaine, dans le cas d’un pays à risques ou instable politiquement. Il est aussi conseillé lorsque le vendeur veut être certain d’être payé, lorsque les délais de fabrication sont longs ou lorsque la fabrication est spécifique, l’exportateur voulant éviter toute annulation de sa commande. Moyen de paiement le plus sécurisé, le “crédoc” est aussi le plus lourd à monter et le plus coûteux. Mais la rigueur s’impose lorsqu’une entreprise bénéficie d’un tel moyen de paiement.

Joseph Conesa, Fondé de Pouvoir à la Direction de l’International du CIC Lyonnaise de Banque et responsable du service d’émission des garanties internationales pour le groupe CM-CIC, membre du Conseil d’Administration de Crédimpex France et de son Comité d’expert Garanties Internationales.

L’excellence des moyens de paiement
Pour Joseph Conesa, “le crédit documentaire est l’excellence des moyens de paiement lorsqu’il est confirmé. Pour l’exportateur, il est une garantie d’insovabilité en cas de non paiement de l’acheteur et une assurance à 100% contre le risque de fabrication, le risque de défaillance de la banque émettrice, et contre le risque politique, c’est-à-dire le non transfert de fonds, car il est irrévocable. Pour l’importateur, il est la certitude du respect des