Crimes contre l'humanité
Plusieurs critères inspirent et instaurent les crimes contre l’humanité, qu’il s’agisse de critère politique, racial, philosophique, religieux.
Le crime contre l’humanité n’a cependant pas de définition bien précise.
On peut citer l’extermination, la déportation, l’esclavage, la torture, mais également la stérilisation forcée, crimes de l’apartheid.
En droit, le crime contre l’humanité est inscrit dans le droit international et les droits nationaux, en 1948 par une résolution des Nations Unies confirmant le statut de la cour de Nuremberg.
Le concept crime contre l’humanité est élargi en 1973 notamment pour les crimes de l’Apartheid, l’ONU a signé une résolution en 1993.
La définition complète du crime contre l’humanité apparait cependant par l’article 7 du statut de Rome.
Ce dernier se révèle être le plus controversé tant sa définition reste incertaine.
De nos jours, cette justice ne fait pas l'unanimité tant à propos de sa légitimité que de son effectivité. Sa réémergence suite aux crimes commis en Ex-Yougoslavie et au Rwanda a fait suite à une demande des sociétés et des politiques mais a aussi été perçue comme un prétexte des pays dominants pour faire amende honorable après une intervention qui s'est soldée par un échec. De plus, la Cour Pénale Internationale n'est pas exempt de critiques portant notamment sur sa capacité à rétablir la paix tout en rendant justice aux victimes comme en Bosnie et sur son impartialité. D'une part celle-ci semble actuellement nécessaire pour juger des criminels immunisés par leur système justicière national mais son impact peut mettre aussi la paix en danger.
La nécessité de créer une justice mondiale supranationale
Crime contre l'humanité, un concept né d'un traumatisme et à vocation universel
En effet, ces derniers portent atteinte à la dignité humaine, au principe selon lequel une personne ne doit jamais être