Cris
BARBONI:
p.65: «Il faut les saigner.» «Je vise. J'abats le gars d'une balle en pleine nuque.» «Je suis dans la tranchée. J'ai vu Dermoncourt y sauter avec moi.»
p.73: Parle de la pluie.
p.78: «Personne ne me prend par surprise. […] Je l'ai mis en joue. Je le tiens maintenant. […] Je le tiens. Un geste et il est mort. Il est pris. A ma merci.»
P.80: «De profundis clamavi ad te, Domine...»
p.83: «De profundis clamavi ad te, Domine: Domine exaudi vocem mea
Fiant aures tuae intendentes in vocem deprecationis meae
Si iniquitates observaveris, Domine: Domine, quis sustinebit?»
-p.59: LIEUTENANT RENIER: «J'ai ordonné à Messard et à Barboni d'aménager la tranchée.» «creusent, tassent la terre. Remettent en place des planches de bois. Deux silhouettes épaisses qui travaillent en silence...»
-p.66, 67: CASTELLAC: «C'est là que Barboni s'est mit à rire. D'un rire colossal. Il a hurlé quelques mots d'allemand que je ne comprenais pas et puis il s'est mis à rire. En disant qu'ils avaient déguerpi. Que tout le monde était crevé. Que ces salauds-là en avaient eu pour leur compte. Et il riait à gorge déployée. Mais cela avait des accents de cri de rage. Et lorsqu'il s'est arrêté, son visage était si convulsé que j'ai cru qu'il allait éclater en sanglots. Mais il n'en a rien fait. Il a tenu.»
-p.67: MESSARD: «Et je ne crois pas que Barboni ait eu raison de rire. Et puis il y avait nos morts. Même s'ils n'étaient que deux. C'était rire d'eux aussi. Et il n'aurait pas dû.»
-p.75: MESSARD: «[…] la fragilité nerveuse de Barboni. Ça n'a rien à voir avec la peur. Tout le monde a peur. Mais Barboni, lui, essaie de le cacher. Et Barboni, je crois, s'il était en danger, ne reconnaîtrais plus un seul de nos visages, ne répondrait plus à un seul de nos appels. Il se sauverait sans regarder derrière lui.»
-p.80: CASTELLAC: «Barboni l'oblige à s'agenouiller. Il vérifie une seconde fois qu'il n'est pas armé, puis il lui ligote les mains derrière le dos. Il