Crise de vers
Conception de l’écriture poétique est modifiée, est poète celui qui invente sa forme. Au début du 19ème siècle, la poésie métrique : risque que la contrainte enferme la poésie dans la régularité et la monotonie.
Le renouvellement des formes poétiques = double mouvement, travail de la prose, de la poésie métrique.
LF : indiscutable travail métrique, assouplissement du vers chez LF, qui semble l’amener vers la prose.
8ème siècle : question de la traduction, opération de déversification par la traduction de la poésie.
L’Abbé Prévost « le succès d’un certain nombre de prose poétique qui ont transmis dans notre langue toutes les beautés de la poésie étrangère » : la poésie perdure sans les vers. Preuve que de la poésie peut exister dans la prose. Peut être que la poésie n’est pas dans les vers ?
Travail de la prose. La prose n’a cessé de progressé au détriment du vers.
Molière : Misanthrope : en vers, Dom Juan et Avare : prose. Il peut y avoir du grand théâtre en prose qui s’impose au 18 ème, comme Beaumarchais = grand théâtre en prose.
La supériorité symbolique du vers est contestée, avec la publication du livre de Fénelon, Les aventures de Télémaque, raconte l’histoire de Télémaque qui refait l’Odyssée (méditation sur enseignement etc.). Fénelon affirme qu’il y a une épopée en prose possible.
La prose : forme d’autorité, de légitimité.
Renouvellement de la notion de rythme, qui vient notamment au 18ème du travail des grammairiens et théoriciens de la littérature (notamment les Lumières).
Au 16ème siècle, la sensation du rythme était lié au retour à intervalle régulier d’éléments identiques. Le mot rythme et rime avaient la même orthographe (rhythme).
Le rythme est désormais pensé non pas comme la répétition d’une même mesure, non pas par la cadence (répétition du même mot dans une phrase).
On pourrait appeler rythme, l’ensemble des relations qu’entretiennent dans une phrase, l’enchainement des