Crise des méthodes d'évaluation
Devant la prise de conscience du risque de faillite des groupes surendettés, les analystes et investisseurs financiers ont « redécouvert » certaines notions dans leur analyse de la santé financière des entreprises. Parallèlement, la crise des sociétés d’Internet puis de télécommunications de ces dernières années ont conduit à reconsidérer l’emploi des méthodes de valorisation traditionnelles et ce d’autant plus que des hypothèses abusives ont été utilisées par certains évaluateurs. Dès lors, la crise des méthodes d’évaluation d’entreprises peut s’analyser sous deux formes : une crise conjoncturelle qui affecte les différentes méthodes et une crise plus structurelle au sein de chaque méthode.
les derniers communiqués financiers de Marionnaud pour prendre la mesure de ce phénomène. Une redécouverte de la notion de liquidité à court terme Dans la foulée de la lente agonie du fonds de roulement qui posait le problème du choix entre le financement à plus d’un an et le financement à moins d’un an, on assiste à un retour d’un raisonnement en liquidité à très court terme sous la pression des agences de rating. Les investisseurs financiers s’interrogent de plus en plus sur la capacité de l’entreprise à faire face à ses échéances en évitant toute crise de liquidité. Dès lors, la structure de l’endettement par échéance et la capacité de l’entreprise à se refinancer est devenu un élément central de l’analyse financière. L’enjeu ici étant l’incidence d’un défaut de liquidité sur la valeur de l’entreprise, ce que les méthodes d’évaluation ne permettent pas d’apprécier... De même, la « dette nette » traditionnellement utilisée ces dernières années est remplacée par la dette brute par devise, et de plus en plus la dette latente. Mentionnons les passifs sociaux qui font l’objet de présentations plus détaillées, notamment dans les zones de régimes à prestations définies qui souffrent de