Crise financier
Tarik KASBAOUI, Enseignant-chercheur à la Faculté Polydisciplinaire El Jadida, Université Chouaib Doukkali. Responsable d’une équipe de laboratoire des Economie de l’Immatériel et du Territoire ». Membre associé de deux laboratoires GREL (Groupe de Recherche sur les Economies Locales) –Université du Littoral- et CERIFE (Centre Régional sur l'internationalisation des Firmes, la Formation et l'Emploi) –Université Aix Marseille III-. Tél. : 00 212 661.24.23.03 E-mail : tarik_kasbaoui@yahoo.fr Adresse : Lot. Nezha, Rue 7, N° 148 Ain Sebaâ CASABLANCA (Maroc)
Résumé
Le contexte à l’origine de la crise financière internationale a largement été développé. La crise financière qui couvait depuis plusieurs mois aux Etats-Unis a fini par éclater au grand jour pour atteindre les principales places financières mondiales. Si les mécanismes économiques et financiers qui ont conduit à cette crise tout à fait surprenante de par sa soudaineté, son ampleur et sa propagation rapide à travers le monde, apparaissent aujourd’hui relativement bien identifiés, ses répercussions immédiates et à terme sur l’activité et les échanges demeurent encore entachées de fortes incertitudes et suscitent beaucoup d’appréhensions. La crise actuelle n’est pas une crise financière classique, mais une crise du secteur “bancassurance” mondial, aujourd’hui à la limite de s’effondrer car mité par une épidémie de “créances toxiques”. Cette situation ne peut pas ne pas avoir de répercussions sur le secteur “bancassurance” marocain, de par ses relations de maisons mères à filiales, ou tout simplement de prêteur à emprunteur face au système mondial ; d’où une très probable restriction des conditions de crédit au Maroc en 2009, qui aura un impact direct sur l’activité des ménages et des entreprises. Parallèlement, dans la mesure où les marchés mondiaux sont aujourd’hui en repli, cela se répercutera forcément sur les marchés marocains,