crises du systeme bancaire
SRISK peut être interprété comme le montant de capital qui doit être injecté dans une entreprise financière afin de rétablir une certaine forme de capital minimal. Le SRISK possède plusieurs propriétés intéressantes:
Il est exprimé en termes monétaires et est donc facile à interpréter.
Le SRISK de plusieurs entreprises peut être facilement agrégé, par simple addition, afin de construire des indicateurs par industrie et même des agrégats spécifiques à chaque pays.
Enfin, le calcul du SRISK fait intervenir des variables qui peuvent être considérées déjà en soi des mesures du risque, à savoir la taille de l'entreprise financière, l'effet de levier (ratio entre les actifs et la capitalisation boursière) et une mesure de la façon dont le rendement de l'entreprise évolue avec le marché (une sorte de coefficient bêta qui varie dans le temps mais avec un accent sur la queue de la distribution).
Parce que ces trois dimensions interviennent simultanément dans la mesure du SRISK, on peut s'attendre à obtenir un indicateur plus équilibré que si l'on avait utilisé l'une ou l'autre des trois variables de risque prises individuellement.
Tandis que le modèle de Brownlees et Engle (2010) est adapté au marché américain, l'extension faite par Engle, Jondeau et Rockinger[2] en 2012 tient compte de divers facteurs, ainsi que de paramètres variables à travers temps. De par l'hétérogénéité du marché financier européen contrairement au marché américain, une telle extension paraît nécessaire. D'un point de vue économétrique, cette