Critique argumentée
Nouvelle « Cœur de lion »
Dans leur livre, Michel Descotes et Jean Jordy, offrent aux lecteurs de petites Bonnes Nouvelles.
La nouvelle sur laquelle se porte la critique est Cœur de lion écrite par Robert Boudet.
Le texte est facile et bref, il révèle l’histoire d’un petit mulot qui, fort de ses expériences, décide au grand damne de son entourage, de découvrir le monde afin d’y exprimer et faire reconnaître de tout à chacun son courage et son héroïsme sans limites.
En effet, Cœur de lion n’a peur de rien ni de personne et sauve tous ceux qui ont besoin de l’être. Telle grenouille qui échappera à la couleuvre et telle fourmi qu’il tire d’un faux pas mortel dans la toile de l’épouvantable épeire.
Cependant le monde est immense pour ce petit mulot, qui le découvrira bien vite à son grand désavantage….c’est une patte de chat qui l’arrêtera tout net dans son périple…
La nouvelle nous transporte dans un monde imaginatif et naïf qui suppose que le monde animal est investit de sentiments humains parfois rares, parce qu’émérites.
Ces sentiments éprouvés par Cœur de Lion laissent à croire au lecteur une animalisation de l’homme. Les différents animaux énumérés dans la nouvelle, amènent à une comparaison des différentes couches sociales. Ainsi la proie peut parfois en réchapper à l’aide d’un de ses semblables. Mais à l’inverse, Cœur de Lion, seul devant un énorme prédateur est arrêté en plein essor et mis à terre.
Cette humanisation de Cœur de Lion ou cette animalisation de l’homme, donne à penser que le fonctionnement de l’humanité serait peut-être à remettre en cause afin de trouver une meilleure corrélation des différences. Il est bien connu que l’union fait la