Critique de film l'exorciste
En Irak, le Père Merrin (Max Von Sydow) est profondément troublé par la découverte d'une figurine du démon Pazuzu et les visions macabres qui s'ensuivent. Parallèlement, à Washington, la maison de l'actrice Chris MacNeil (Ellen Burstyn) est troublée par des phénomènes étranges : celle-ci est réveillée par des grattements mystérieux provenant du grenier, tandis que sa fille Regan (Linda Blair) se plaint que son lit bouge. Quelques jours plus tard, une réception organisée par Chris est troublée par l'arrivée de Regan, qui profère des menaces de mort à l'encontre du réalisateur Burke Dennings. Les crises se font de plus en plus fréquentes. En proie à des spasmes violents, l'adolescente devient méconnaissable. Chris fait appel à un exorciste. L'Eglise autorise le Père Damien Karras (Jason Miller) à officier en compagnie du Père Merrin. Une dramatique épreuve de force s'engage alors pour libérer Regan du mal qui la possède.
L'histoire de ce film se base sur un fait divers survenu dans le Maryland à la fin des années 1940, alors que William Peter Blatty n'est encore qu' étudiant il tombe sur un article relatant un cas d'exorcisme sur un jeune gaçon de 14 ans.
William Friedkin est un cinéaste des excès, du malaise et de la violence Il est le réalisateur de grand classique du cinéma américain tel que French Conection en 1971 ou encore de La Chasse (film qui fit scandale pour sa description des millieux homosexuel)
Le chef-d'oeuvre de Friedkin a rapporté 402 500 000 $ dans le monde entier, il est classé premier parmi les vingts films les plus regardés de l'année 1973. Ce film est nommé dix fois aux oscars et en reçoit deux, celui du meilleur son et du meilleur scénario adapté. Il est aussi récompensé par quatre Golden Globes dont celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour Linda Blair.
Indépendamment du