Critique de harry potter 7
Tant pis pour eux, et rassurez-vous : je ne vendrai pas la mèche.
Disons-le franchement : ce livre est loin d’être le meilleur de J.-K. Rowling. Malgré cela on est heureux de retrouver cette atmosphère magique et de découvrir après deux ans d'attente ce que deviennent tous ces personnages amis et ennemis devenus si familiers.
Comme toujours Harry a des problèmes, et cette fois (surprise!) les choses vont encore plus mal que d’habitude. Il va donc falloir réaliser des exploits encore plus incroyables pour venir à bout des obstacles - jusque-là ça nous convient...
Les ingrédients habituels sont présents mais ne semblent pas suffire pour nous tenir en haleine du début à la fin de ce pavé de six cents pages. A la décharge de J.-K. Rowling, il y a déjà tant d’idées dans les volumes précédents qu’il ne doit pas être facile d’en trouver chaque fois de nouvelles, encore plus originales, pour ces lecteurs de plus en plus blasés que nous sommes…
Ce qui est dommage, ce n’est pas que l’auteur réutilise une recette qui nous a procuré déjà beaucoup de plaisir, mais qu’elle n’ait pas été capable d’élaguer son texte. Bien sûr que nous préférons 600 pages de Harry Potter à 400, mais à condition qu’elles soient palpitantes ! Dans "Harry Potter and the Deathly Hallows" on trouve beaucoup trop de temps morts, en particulier lorsque Harry et ses amis se cachent pendant des mois dans la forêt et qu’il ne se passe à peu près rien. Si le but est de faire ressentir l’ennui des personnages au lecteur en l’ennuyant lui-même (à la "Madame Bovary"), c’est réussi.
Heureusement, après ce long passage à vide, l’action redémarre et nous