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LA CRITIQUE DU JOUR
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Nous sommes allés assister à une comédie, « La nuit des Rois » de Shakespeare. Cette version de « La nuit des Rois » est une version moderne mise en scène par Jean-Michel Rabeux, qui fait le pari, réussi, de faire un théâtre Shakespearien, tout en rajoutant une pointe de rock’n’roll.
On remarque, au niveau du langage, un coté cru qui donne une dimension moderne à la pièce. Il ne faut tout de même pas oublier, qu’à l’époque de Shakespeare, le langage était tout autant familier mais dans le jargon du siècle. Cela nous permet de nous recontextualiser la scène au temps de sa sortie.
Chaque personnage possède sa propre couleur. Cette couleur représente leur caractère et leur personnalité. Dans la cour d’Olivia on retrouve un camaïeu de bleu, et, dans la cour d’Orsino, on remarque une forte présence des couleurs oranger-rouge. Chaque personnage est ainsi représenté dans le contexte de sa cour et dans son caractère, ce qui facilite le repérage des personnages tout au long de la pièce.
Nous observons, dans la mise en scène de Jean-Michel Rabeux, un décor minimaliste qui donne libre cours à notre imagination. Ce décor qui est, d’un coté fait de taule orangé, et de l’autre, recouvert de masque de carnavals très expressifs, est complété par des éléments mobiles qui nous indiquent soit un changement de lieu, soit des personnages à mettre en valeur.
La musique a toujours été présente dans la pièce même au temps de Shakespeare. Mais on est passé de la musique du XVIème siècle à une musique blues & soul qui est reprise par les comédiens eux-mêmes. Une « pseudo » estrade est située sur la droite de la scène avec les instruments et chaque comédien qui ne joue pas pendant la scène se place vers les instruments et passe de la place de comédien à la place de spectateur, ce qui créé un lien et qui rapproche les acteurs aux spectateurs.
Cette pièce