Critique de La revolte de l imagination
Par
Antoine Gemme-Desrochers
Travail remis à
Marie-Ève Charron
Enseignante
Dans le cadre du cours 520-LEA-HY
Arts Moderne et Postmodernes
Gr. 00002
Cégep de Saint-Hyacinthe 8 avril 2015
Critique de La révolte de l’imagination, exposition de Mathieu Beauséjour
Mathieu Beauséjour est un artiste qui a commencé à se faire connaître dans le début des années 1990. Critiquant le capital comme étant un «virus de survie»1, son art se rapproche du surréalisme, du dadaïsme et du Fluxus. De ses œuvres se dégage un crie de révolution, de par celles qui se rapportent à l’argent et de par celles qui rapporte de véritable slogan ou symbole de révolte.
L’exposition La révolte de l’imagination : une rétrospective est donc sur quelques-unes de ses œuvres qu’il a fait durant sa vie, les plus importantes, plus particulièrement à partir des années qu’il se fait connaître. L’auteur de ces créations espère donc voir l’évolution des opinions sociales et politiques en les ramenant dans une exposition actuelle. Tandis qu’une moitié s’associait au control qu’a l’argent sur notre vie, l’autre était plus axé sur la révolution et la contestation. Mais les deux sujets sont liés en un seul point commun; le soulèvement contre l’autorité. Il utilise la photographie, la vidéo, les installations, la peinture et le son pour venir poser des questions sans pour autant se jeter dans l’affirmation totale.
Du côté de l’anticapitalisme, juste à l’entrée de l’expo il y avait une photo représentant les restants d’une liasse de billet passée dans la déchiqueteuse, montrant déjà la tournure que prendra le reste de la galerie. Ensuite, plus loin, sous une vitrine, des billets de banque estampés «Survival Virus de Survie», montrant la petite mais non moindre résistance opposée par Mathieu; la Banque du Canada étant obligée de retiré ceux qui étaient rendus obsolètes par l’artiste. Tout cela démontre le parti que prend