Intro : L'art a dessiné depuis qq siècles, en particulier depuis le XIXe, l'émergence d'un nouveau type d'artiste : l'artiste engagé. Notamment en poésie. Mais, de par les différentes fonctions que les poètes se font de leur statut, on peut dire qu'il n'y a pas une poésie, mais des poésies. Pbl : celle de l'intitulé puis reformulée je ne sais plus trop comment. Annonce du plan.
I – La poésie comme genre efficace pour délivrer un message, en particulier une critique de la société 1) La supériorité intellectuelle du poète... : le poète a souvent été une figure intellectuelle : de Dante à Eluard en passant par V. Hugo, Baudelaire (critique littéraire), etc. ex : me souviens plus 2) ... qui va utiliser son art pour traduire son engagement... : Le poète engagé,etc. ex : le poète vates , V. Hugo : «Souvenir de la nuit du 4», Les Châtiments 3) ... en particulier la poésie satirique : efficacité de la poésie : faire beau, rendre le message moins explicite, plus fin et plus fort, grâce aux figures de style, au jeu des sonorités, sur la langue, etc. ex : La Fontaine, Texte B, Les Fables
II – Des types de poésie incompatibles avec un quelconque engagement 1) Le poète isolé, incompris... . ex : Baudelaire, «L'albatros», Les Fleurs du mal ; Aragon, «Discours à la 1ère personne», Les poètes ; la vie de Rimbaud 2) ... qui préfère alors se tourner vers une poésie lyrique, élégiaque : en particulier le «mal-être» du XIXe, les romantiques. ex : Lamartine, «Le Lac», Les Méditations 3) La poésie comme beauté formelle : développer sur le Parnasse, «L'Art pour l'Art», Théophile Gautier : «tout ce qui est utile est laid», la recherche du Beau comme obsession. ex : José Maria de Herredia, Les Trophées + (et là, je pense que j'ai déconné) autre ex : Raymond Queneau, Exercices de style
Ccl : récapitulation. L'échec du Parnasse montre que la poésie doit concilier fond et forme, et son avenir passe donc par la transmission d'un message. Aucun obstacle