Critique de « pleurez mes yeux pleurez » réadapté du cid de corneille
« Rodrigue, fils de Diègue et Chimène elle-même fille de Gormas, s’aiment et sont promis l’un à l’autre. Mais tout bascule lors d’une querelle causée par la jalousie de Gormas, celui-ci offensera Diègue. Le vieille homme alors trop vieux pour se venger, fait appel à son fils pour sauver son honneur. Rodrigue sera dès lors perdu entre amour et honneur…»
Le décor est très bien pensé ! Il est simple et ne surcharge pas la scène ce qui permet de mieux se concentrer sur les personnages et leurs jeux d’acteur. Chaque objet est symbolique (ex : livre, radio,…) et on y fait d’autant plus attention car ils sont rares. La scène ressort, comme si elle flottait. Les lieux présent dans la pièce sont neutres et permettent ainsi de laisser libre cours à l’imagination du spectateur. L’éclairage sort de l’ordinaire, celui-ci est latéral, ce qui donne au personnage, avec le jeu d’ombres, une part de mystère.
Malheureusement, la pièce est longue (3h20 avec entracte). La longueur de la pièce enlève un peu de beauté à l’histoire puisque le spectateur peut vite se perdre et décrocher, rater une partie de l’intrigue. Lorsqu’il se reconcentre, il a perdu une partie de l’histoire. Quelques scènes sont trop longues et manquent d’actions (ex : discours trop long,…)
La structure en alexandrin est également difficile à écouter ; elle enlève un peu de réalité à l’histoire et lui donne un aspect récité. Mais au bout de quelques minutes, on est prit par l’histoire qui cette structure se fait tout de suite moins lourde et passerait presque inaperçue