Critique du film Clockwork Orange de Kubrick
1. Le premier plan s’ouvre sur un regard fixe perturbateur d’Alex qui s’adresse directement au téléspectateur. Puis, le zoom devient un travelling arrière afin de cerner d’autres informations : le Korova Milkbar où Alex et ses droogs sont assis paisiblement sous des noms de laits enrichis de drogues fantaisistes. Alex nous regarde du fond d’une époque qui n’est plus la nôtre, qui est celle qui nous parait la plus éloignée, car l’intégration sociale par le travail est aujourd’hui le credo de la jeunesse. Nous pouvons voir plus loin dans le film le refus d’Alex d’aller à l’école.
2. Ce film appartient à plusieurs genres. Étant une satire de la société moderne, ce film correspond à une fiction, puisque l’action se déroule dans un futur proche. Il s’agit d’une vision d’une société urbaine où les jeunes ont pris le pouvoir par une violence extrême. Orange mécanique est très psychologique et teinté d’un humour et d’une certaine dramatisation.
3. Orange mécanique appartient au cinéma hollywoodien des années1970. Influencé par le néoréalisme italien et la Nouvelle Vague française, ce cinéma s’inscrit dans la contre-culture. Ce cinéma se caractérise par la prise de pouvoir des réalisateurs au sein des grands studios américains et parla représentation d’une nouvelle radicalité de thèmes tabous comme la violence et la sexualité.
4. La morale et la définition du «bien» et du «juste» sont les thèmes principaux du récit. La satire sociale traite de questions de la psychologie du comportement et du conditionnement psychologique (traitement d’endoctrinement) pouvant être des armes dangereuses pour un régime totalitaire visant à conditionner les citoyens. Kubrick insiste sur l’immoralité d’Alex se reflétant dans la société futuriste. L’obsession de celui-ci pour la pornographie (l’art et la sexualité mécanique) et la violence (viols) se trouvent omniprésents dans le film, et les institutions hautement placées voudront