Critique et analyse séquence Last Days (hors champ) - Gus Van Sant
J'ai choisi le thème du Hors champ car il évoque ce qui n’est pas visible à l’écran. Il est autant utilisé pour l’image que pour l’espace sonore. Il définit portion d’espace qui n’est pas enregistrée sur la pellicule, il est le langage de la suggestion symbolisant souvent ce qui ne peut pas être montré ou ce qui n’est pas représentable.
Last days dans sa forme non conventionnelle est une ouverture à notre intérieur. N’offrant aucune réponse sur la conséquence de la mort du rocker Kurt Cobain il se charge de transmettre de partagé au spectateur sa détresse psychologique. Dans ce film le hors-champ nous interloque en venant déranger la forme cinématographique traditionnelle. Son utilisation propre au surréaliste casse la dramaturgie classique pour exprimer un sentiment plus profond non représentable à l’image. De plus le hors champ dans ce film fait appelle a notre propre interprétation, cette dimension personnelle donne à cet outil toute sa force.
Dans cette analyse nous allons dans premier temps mettre en évidence l’utilisation du hors-champs qui amène à la délocalisation du spectateur puis nous allons démontrer que Gus Van Sant cherche à nous transmettre un chao intérieur non perceptible à l’image.
II. Reésumée du film
(Presque expérimentale, il est important de savoir que ce film très particulier de 1h30 ne comporte pas vraiment de trame narrative.)
Blake est une star de rock dépressif. Au début du film on le voie sortir d’une forêt, il vient en réalité de s’évadé d’un centre de désintoxication. Il rejoint une maison ou vie aussi d’autres jeunes de son âge. Ce lieu perdu dans la forêt est caractérisé comme un refuge dans le film. Entre sa présence fantomatique dans la maison, Blake vit replié sur lui-même, victime de son succès qui finalement l’isole. Il tente ainsi, d’échapper à son existence et a son entourage. Il erre sans but à travers les pièces de la maison composant parfois un morceau ou