Critique film une bouteille a la mer
Tal est une jeune française de 17 ans installée avec sa famille à Jérusalem. Un endroit où la vie est difficile entre attentats et violences quotidiennes. Suite à l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, Tal écrit une lettre qu’elle place dans une bouteille et qu’elle jette à la mer dans l’espoir d’une réponse. Tal y décrit brièvement ce qu’elle ressent, par rapport aux attentats. Elle n’a pas envie de subir cette vie. Par cette lettre, spectateur comprend qu’elle cherche à savoir pourquoi tout cela arrive et se demande qui sont les palestiniens.
Naim, un jeune Palestinien, trouve la bouteille et la lettre échouées sur la plage de Gaza. Malheureusement pour lui, Tal a écrit cette lettre en anglais afin de pouvoir être plus facilement comprise par la personne qui la trouvera. La communication débute difficilement, le jeune homme doit faire traduire les écrits à ses amis pour les comprendre.
Au début, Naim, ne s’intéresse pas à la bouteille et la laisse de coté. Tal consulte régulièrement ses mails mais n’obtenant toujours pas de réponse, nous remarquons l’expression du désespoir sur son visage.
Cependant, la curiosité de Naim prend le devant et celui-ci répond à Tal par e-mail. Au début, le jeune palestinien envoi des images racistes et des messages pas très correctes à Tal. Mais au fil des échanges, nous ressentons que Naim a envie de connaître Tal. Il devient plus compréhensif et s’ouvre à la jeune fille.
Malgré la barrière de la langue, les deux jeunes gens entament un dialogue par courrier électronique. Finalement, ils s’entendent à dialoguer en Français, langue que Naim a décidé d’étudier assidument pour mieux répondre à sa nouvelle amie.
Ce film est tourné d’une telle manière que lorsqu’ils communiquent, nous avons l’impression que le conflit Israélo-palestinien s’est arrêté. Malheureusement, d’autres scènes, notamment de violence, nous montrent que ce n’est pas le cas.
Tout n’est pas simple pour le jeune homme