Critique : le prince de hombourg
Kleist était un auteur allemand de la fin du 16ème siècle qui a eu une vie étrange, bizarre. Il a perdu ses parents très jeune et a alors vécu chez les militaires. Mais rapidement il se rendit compte qu'il n'était pas attiré par l'armée et donc la quitta.
Il faut savoir qu'il menait une sorte de vie cachée qui demeure encore mystérieuse de nos jours.
A l'époque de Napoléon, sa haine pour ce dernier l'a conforté dans un sentiment profond de patriotisme.
Mais Kleist n'était pas qu'un patriote, il est aussi un grand amoureux. Des femmes comme des hommes d'ailleurs. On retrouve cette ambivalence dans son écriture à travers un style métaphorique qui l'inscrit dans le cadre du romantisme. Comme nous le disions, lorsqu'il aimait, il aimait passionnément. Il allait jusqu'à demander à ses amours de se suicider avec lui. Et c'est d'ailleurs ce qu'il fit avec Henriette Vogel, son amour du moment: il la tua d'un coup de feu avant de se donner la mort à lui-même en 1811 avant d'avoir pu voir Le prince de Hombourg, sa toute dernière œuvre, sur les planches.
Résumé de l’intrigue :
La guerre contre les Suédois gronde. Il s’agit de ne plus perdre de batailles dorénavant. L’électeur de Brandebourg et ses conseillés ont mis en place une stratégie infaillible qui les mènera à coups sûrs à la victoire. Il ne manque plus qu’à tenir le prince de Hombourg, militaire reconnu, au courant de cette stratégie où il jouera un rôle primordial: celui de la cavalerie qui arrivera juste au bon moment pour définitivement sellé le sort des suédois. Mais c’est en transe, dans un état de somnambulisme profond, que l’on trouvera ce dernier dans la scène d’exposition en train de se tressé la couronne de la victoire croyant la bataille gagnée alors qu’elle n’a pas encore eu lieu… Dans cette transe l’on découvre également son attirance envers sa propre cousine à laquelle il chipera un gant. D’ailleurs, c’est de ce gant que