Chère Amélie Nothomb
J’ai lu beaucoup de vos roman et j’en ai aimé une grande partie, voir adoré, surement parce que je n’ai lu que vos meilleur romans qui sont les seul à être arrivé jusqu'à moi. Pour tout vous dire, j’ai trouvé votre livre plutôt bon et bien aboutie, la fin est très bien, mais je ne dirais pas pour autant que se soit le meilleur que j’ai lu.
Vous narrez une correspondance que vous entretenez avec un soldat américain obèse basé en Irak, pour cela vous utilisez tout au long de votre roman la forme épistolaire. Votre roman est donc simple et agréable à lire. Vous nous livrez de nombreuses réflexions sur l’obésité, la révolte et sur les ravages que cause la guerre sur les hommes. Mais ce n’est pas le véritable message de votre livre, en réalité vous nous livrez une partie de vous-même. Vous vous identifiez dans ce soldat américain. Comme lui est attaché à sa graisse, vous semblez très attachée à votre courrier et vos échanges épistolaires avec vos fans. Mais en même temps ces échanges vous oppressent. Vous écrivez comme il mange. Ecrire est comme une obsession et vous vous barricadez derrière un rempart de romans. Voila peut être la raison pour laquelle vous publiez un roman chaque année mais cette pratique commence à nous agacer et à nous exaspérer.
Une forme de vie est donc un bon roman mais hélas trop court, après avoir lu votre livre on ressent comme un sentiment de frustration. Votre livre est imprimé en gros caractères et ne dépasse pas 200 pages. Vous auriez pu peaufiner cette histoire, la rallongez un peu, ce roman aurait méritez plus d’attention et de temps.