Critique littéraire : la fin n’est que le début, katarina mazetti
La fin n’est que le début, c’est 188 pages roses mais aussi 25 chapitres de pur plaisir. Ce roman met en scène pour la troisième fois Linnea, après Entre Dieu et moi, c’est fini (paru en 2007, aux éditions Gaïa) et Entre le chaperon rouge et le le loup, c’est fini (paru en 2008, aux éditions Gaïa). Linnea, c’est une suédoise de 18 ans, un peu amoureuse, un peu rêveuse, un peu idéaliste. Bref, une adolescente pratiquement comme les autres. En effet, entre un père qu’elle ne voit que deux fois par an, son amie Pia qui s’est jetée sous un train et sa petite escapade aux Etats-Unis, on ne peut pas qualifier sa vie de banale. C’est cette vie quelques peu extraordinaire qui nous charme dès les premières pages, et ce, pour chacun des livres de cette saga.
“ La fin n’est que le début.
C’est tellement FINI, tellement super méga fini
Qu’on croirait que ce n’est jamais arrivé.
Presse bien tes lèvres l’une contre l’autre,
Et hurle, avec toute ton énergie,
Le «f» de F-F-F-F-F-I-N-I !!!
Rien ne peut être plus fini que ça.
Oui. Terminé. Over, The End, Finito !
FI-I-I-I-N-I !! ”
Après avoir lu ces premiers vers, l’incompréhension est totale, cependant le désir de savoir ce qu’il arrive à cette chère Linnea nous pousse à tourner la page rosée et de commencer le premier chapitre intitulé “ Lancez le générique ! ”. Dès le moment où on commence à lire ce chapitre, on arrive à un point de non-retour. On se sent comme embarqué aux côtés de Linnea, partant pour de nouvelles péripéties toutes plus improbables les unes que les autres. Malgré le fait que certaines scènes soient attendues voir irréalistes, on ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire. Tout au long de ce roman légèrement «guimauve», nous sommes bercés par l’ironie, l’humour et le langage parfois cru de Katarina Mazetti.
En conclusion, c’est un livre alliant une bonne dose d’amour à un soupçon de poésie ainsi qu’à une part de drame. Cela